Cette cinquième conférence avait pour objectif d'examiner les défis et les opportunités liés à la mobilisation des capitaux privés pour le développement durable dans les pays pauvres et vulnérables, ainsi que les initiatives et les politiques mises en place pour encourager les investissements du secteur privé.
La conférence s'est déroulée pendant la journée (de 9h30 à 17h15) et comprenait 3 sessions.
Lundi 22 mai 2023
9h30 - 17h15 (heure Paris)
Paris, Hôtel de l'Industrie – et en ligne
Patrick Guillaumont, Président de la Ferdi
Stéphane Tabarié, Chef du bureau Afrique et Groupe AFD, Direction
générale du Trésor
Si les efforts de promotion du secteur privé en faveur du développement se sont en pratique concentrés sur les investissements directs étrangers et les plus grandes entreprises, les entreprises locales des pays pauvres et vulnérables peinent à attirer les capitaux nécessaires à leur développement, notamment en raison de leur difficulté à répondre aux exigences de rentabilité imposées par le marché. Il existe cependant depuis quelques années une nouvelle dynamique favorable à l’émergence de nouveaux acteurs dits d’impact focalisés particulièrement sur les entrepreneurs et les PME des pays pauvres.
Cette session a permis de discuter du rôle que les institutions publiques peuvent avoir pour favoriser cette émergence entrepreneuriale dans les pays pauvres et fragiles.
Présentation
Modération
Panel
Pause café
Malgré son importance largement reconnue et malgré de nombreux succès locaux, l’agriculture en Afrique subsaharienne connaît dans son ensemble une croissance relativement faible. Celle-ci est due au sous-investissement dans l’agriculture, au déficit dans l’adoption de nouvelles technologies et la transition vers des cultures à plus haute valeur ajoutée, au manque de compétitivité à l’égard des importations et aux effets néfastes du changement climatique. On constate en outre la persistance de la pauvreté rurale et un retard dans la transformation structurelle. Comment alors soutenir les petites entreprises agricoles dans l’Afrique sub-saharienne ?
Documents et présentations
Modération
Panel
Pause déjeuner
La conférence d’Addis Abeba en 2015 promettait une augmentation des investissements privés en faveur du développement durable de l’ordre de plusieurs milliards de dollars.
Que s’est-il passé pour que l’essentiel de ces flux n’aient pu être mobilisés à cette fin ? Comment les agences d’aides et les institutions de financement du développement pourraient-elles attirer ces flux pour combler les besoins toujours plus importants en matière de financement du développement et de promotion des biens publics mondiaux ?
Document support
Modération
Panel
Conclusions de la journée et prochaines étapes avec Jean-Michel Severino, Alain de Janvry, Philippe le Houérou et Patrick Guillaumont.
Dès sa création la Fondation pour les études et recherches sur le développement international (Ferdi) a fait du financement international du développement son programme prioritaire. Elle a parallèlement effectué de nombreux travaux sur la vulnérabilité des pays, ses différentes formes, sa mesure et la façon elle était ou pouvait être prise en compte dans le financement international du développement. La Ferdi est internationalement reconnue pour son expertise sur les questions touchant à la vulnérabilité des pays et ses liens avec leur financement.
Depuis le début de l’année la Ferdi a créé une Chaire sur « l’architecture internationale du financement du développement » (AIFD) sous la direction de Philippe le Houérou, Président du Conseil d’administration de l’AFD et ancien Directeur général d’IFC, et avec la participation d’un groupe restreint de personnalités françaises ayant une expérience considérable en la matière et un égal désir de réforme, intervenant toutes à titre personnel.
Le groupe ainsi constitué s’est donné pour but de réfléchir de façon indépendante à ce que devrait devenir le système mondial de financement du développement compte tenu de la situation internationale actuelle et des leçons tirées de l’expérience des 60 dernières années. L’annonce faite par le Président de la République française d’un Sommet qui se tiendra à Paris sur le financement des pays vulnérables visant à l’adoption d’un Pacte financier avec ces pays a conduit naturellement la Chaire AIFD à adapter, accélérer et amplifier son programme de façon à apporter des contributions sur un certain nombre de thèmes cruciaux pour l’orientation du Sommet.
Allouer les nouveaux financements du développement en tenant compte de la vulnérabilité multidimensionnelle, événement organisé avec l'OIF et le Secrétariat du Commonwealth, dans le cadre du Sommet pour un nouveau pacte financier mondial. 22 juin, Paris