De multiples fonds climat ou environnementaux : Quel rôle pour les banques multilatérales de développement ?

17 mars 2023, Paris et en ligne

La Chaire de la Ferdi sur l'architecture internationale du financement du développement organise six événements en vue du Sommet de Paris de juin sur le financement du développement des pays vulnérables.

Ce deuxième évènement a porté sur le thème des fonds climat ou environnementaux et du rôle des banques multilatérales de développement.

Ouverture

William Roos, Chef du service des Affaires multilatérales et du développement à la Direction générale du Trésor, Ministère de l'Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique.

Programme

Les banques multilatérales de développement doivent-elles devenir les banques des biens publics mondiaux ou régionaux (notamment le climat, la biodiversité, la santé) ?

Il a été proposé que la Banque mondiale devienne une banque du climat, et il existe d’autres biens publics mondiaux dont elle pourrait être la banque, cependant que pour certains d’entre eux les institutions des Nations unies pourraient être plus légitimes. Devenir la banque des biens publics mondiaux (ou régionaux) impliquerait-il que les banques multilatérales de développement abandonnent leurs fonctions traditionnelles ?

Philippe Le Houérou, Président du Conseil d’Administration de l’AFD, Directeur de la Chaire AIFD, Ancien vice-président exécutif et directeur général de la Société financière internationale (IFC)

Rabah Arezki, Ancien Chef Économiste et Vice Président de la Banque Africaine de Développement

  • Discussion entre les panélistes
  • Échange avec la salle
La multiplication des fonds climatiques et environnementaux : Quelle cohérence ?

L’urgence climatique a suscité la création d’une multitude de « fonds verts » et le « verdissement » de beaucoup de financements du développement. L’absence de coordination entre ces initiatives et la fragmentation des financements destinés au climat ou plus généralement à l’environnement, comme l’absence de méthodologie commune pour l’identification de ces fonds et de ces financements, rendent nécessaire une remise en ordre. Comment établir une rationalité dans cet ensemble de fonds verts ? Quel rôle peut jouer dans ce contexte le nouveau fonds dont la création a été décidée à la COP 27 ?

Présentation du papier Climate funds: time to clean up

Philippe Le Houérou, Président du Conseil d’Administration de l’AFD, Directeur de la Chaire AIFD, Ancien vice-président exécutif et directeur général de la Société financière internationale (IFC)

  • Discussion entre les panélistes
  • Échange avec la salle
Panélistes pour les deux sessions

Akihiko Nishio, Vice-président de la Banque mondiale pour le financement du développement

Ambroise Fayolle, Vice-président de la Banque européenne d’investissement (BEI)

Olivier Cattaneo, Chef d'unité, Analyse des politiques et stratégie, Direction de la coopération au développement, OCDE 

Jean-Christophe Donnellier, Membre du comité transitoire sur les pertes et dommages, membre du conseil d'administration du Fonds vert pour le climat

Sébastien Treyer, Directeur général de l'IDDRI

Daouda Sembene, Directeur général de AfriCatalyst Global Development Advisory

Contexte

Dès sa création la FERDI a fait du financement international du développement son programme prioritaire. Elle a parallèlement effectué de nombreux travaux sur la vulnérabilité des pays, ses différentes formes, leur mesure et la façon elles étaient ou pouvaient être prises en compte dans le financement international du développement. Elle est internationalement reconnue pour son expertise sur les questions touchant à la vulnérabilité des pays et ses liens avec leur financement.

De plus depuis le début de l’année la FERDI a créé une Chaire sur « l’architecture internationale du financement du développement » (AIFD) sous la direction de Philippe le Houérou, Président du Conseil d’administration de l’AFD et ancien Directeur général d’IFC, et avec la participation d’un groupe restreint de personnalités françaises ayant une expérience considérable en la matière et un égal désir de réforme, intervenant toutes à titre personnel: notamment Rabah Arezki, Directeur de recherches au CNRS , ancien économiste en chef vice-président de la Banque africaine de développement ; Bruno Cabrillac, Directeur général adjoint des Etudes et de relations internationales, Banque de  France; Sylviane Guillaumont Jeanneney, Professeur émérite, ancien membre du Conseil d’administration de l’AFD, Conseilller spécial à la Ferdi; Alain de Janvry et Elisabeth Sadoulet Professeurs à l’Université de Californie à Berkeley, Senior Fellows à la Ferdi ; Olivier Lafourcade, ancien Directeur à la Banque mondiale, Président du Conseil d’administration d’Investisseurs et Partenaires (I&P); Alain Le Roy, Ambassadeur de France et ancien Secrétaire général adjoint des Nations unies pour le maintien de la paix ; et Jean-Michel Severino, Président d’Investisseurs et Partenaires (I&P) et ancien Directeur général de l’AFD. Le groupe ainsi constitué s’est donné pour but de réfléchir de façon indépendante à ce que devrait devenir le système mondial de financement du développement compte tenu de la situation internationale actuelle et des leçons tirées de l’expérience des 60 dernières années. L’annonce faite par le Président de la République française d’un Sommet qui se tiendra à Paris sur le financement des pays vulnérables visant à l’adoption d’un Pacte financier avec ces pays a conduit naturellement la Chaire AIFD à adapter, accélérer et amplifier son programme de façon à apporter des contributions sur un certain nombre de thèmes cruciaux pour l’orientation du Sommet

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