L’écart entre le nombre de vaccins administrés dans les pays riches et dans le monde en développement « augmente chaque jour et devient chaque jour plus grotesque », déclarait Tedros Adhanom Ghebreyesus, directeur général de l’OMS (Organisation mondiale de la santé), le 22 mars dernier. Ce constat amer accompagnait l’observation que seules 0,1 % des doses de vaccins distribuées dans le monde avaient été reçues par les 29 pays les plus pauvres, qui représentent 9 % de la population globale.