La crise COVID-19 fait des ravages dans les progrès du développement. Elle est l'occasion de repenser la vulnérabilité économique des pays les moins avancés (PMA) et des pays en développement en général. La vulnérabilité, qui est considérée comme l'un des principaux critères d'inclusion des pays dans la liste des PMA, revêt une importance croissante. Elle est mesurée par l'indice de vulnérabilité économique et environnementale (IVE), un indice qui saisit la vulnérabilité structurelle du pays aux chocs économiques et environnementaux. Toutefois, à la lumière des préoccupations croissantes concernant l’exposition aux chocs internationaux, ainsi que de l’aggravation de plusieurs risques, il est nécessaire de repenser la manière d'évaluer les vulnérabilités des pays et de garantir que le système de soutien international aide les PMA à y faire face.
Le premier panel visait à mettre en évidence les risques émergents et à discuter de la manière de traiter les vulnérabilités et de renforcer la résilience des PMA afin d'éclairer le processus menant à la cinquième conférence des Nations unies sur les PMA (PMA5), qui se tiendra à Doha, au Qatar, en janvier 2022.
Message de bienvenue et résultats attendus
Présentation
Contexte : Mesurer les vulnérabilités et s’y attaquer
Panel – Quelles devraient être les priorités de la 5 pour s’attaquer aux vulnérabilités?
Questions-réponses
Conclusions
Avant même que la crise de la COVID-19 n’atteigne les PMA, le dernier rapport du Secrétaire général des Nations Unies sur la mise en œuvre du Programme d'action d'Istanbul (PAI) faisait déjà état de préoccupations croissantes concernant le progrès de leur développement et les mesures mises en place pour les soutenir après leur graduation. Le rapport montrait que les investissements étrangers directs avaient encore diminué et que la part des exportations des PMA dans le commerce mondial restait faible. Il soulignait également que leur transformation structurelle et leurs gains en termes de capacités de production avaient été lents, leurs économies s’appuyant encore largement sur les produits de base. Enfin, la croissance du taux de sous-alimentation dans les PMA reste un sujet de préoccupation. Le financement de la reprise ajoutera donc des défis supplémentaires à ceux qui existaient déjà avant la crise. Il sera nécessaire de les prendre en compte pour permettre aux PMA de surmonter les vulnérabilités évoquées lors du premier panel et de s’embarquer et rester sur une solide trajectoire de développement durable, y compris après leur graduation.
Ce deuxième panel a examiné quelles nouvelles approches et quels nouveaux outils seraient susceptibles d'augmenter la mobilisation, l'impact et l'alignement du financement du développement durable dans les PMA.
Remarques introductives des institutions partenaires
Présentation
Questions-réponses
Conclusions