Les pays les plus pauvres en sommet à Doha pour attirer l’attention du monde
lemonde.fr
2 mars 2023
Matthieu Boussichas, chargé de programme à la Ferdi, était invité par la délégation française pour intervenir lors de l'événement en plénière sur les Pays africains, pays les moins avancés et pays en développement sans littoral : Renverser la vapeur, regagner le terrain perdu et s'engager sur la voie des ODD.
Il y a présenté le projet de LDC V Monitor que la Ferdi porte avec le Centre de développement de l'OCDE et UN-Wider.
Le projet LDC V Monitor vise à analyser les engagements du Programme de Doha adopté l'année dernière.
Dans son discours, Matthieu Boussichas a souligné l'importance d'évaluer indépendamment et de manière complémentaire certains aspects essentiels de la mise en œuvre et de l'efficacité du vaste et ambitieux programme de Doha. Il a rappelé que le LDC-V Monitor fait suite au LDC IV Monitor, mis en place en 2011, qui rassemblait des institutions de développement du Sud et du Nord et des think tanks dont la Ferdi.
Le Centre de développent de l’OCDE et la Ferdi, mais aussi l’Université des Nations Unies, UN-Wider, entendent redonner force à cette initiative pour l’appliquer au Programme de Doha, en réunissant ainsi à nouveau des think tanks et institutions de développement et de recherche du Sud et du Nord dans un consortium appelé le LDC V Monitor.
Le LDC V Monitor vise à maintenir et renforcer l'intérêt des décideurs, des praticiens et du public pour le soutien aux PMA. Il cherche également à proposer des mesures concrètes pour la mise en œuvre du Programme de Doha.
Le projet se concentrera sur des thèmes fondamentaux du Programme de Doha, à savoir la vulnérabilité structurelle des PMA dans ses différentes dimensions, le suivi des politiques pour y faire face, et en particulier la transformation structurelle des PMA selon leurs caractères spécifiques et leurs choix politiques.
Matthieu Boussichas a également précisé que la définition du LDC V Monitor est bien avancée et devrait être finalisée d'ici la fin de l'année. Il espère que de nombreux partenaires des PMA soutiendront ce projet, à l'instar de la France qui est déjà engagée dans cette démarche.
