La Conférence de Montréal a pour mission de développer la connaissance des grands enjeux de la mondialisation des économies en mettant l’accent sur les relations entre les Amériques et les différents continents.
La Conférence vise aussi à favoriser l’échange d’information, promouvoir la libre discussion autour de grands enjeux économiques actuels et faciliter les rencontres pour développer les échanges internationaux.
Jaime de Melo, Directeur scientique à la Ferdi, intervenait lors de la table-ronde organisée par l'Organisation internationale de la francophonie (OIF) :
« Accord de Paris sur le climat : quels outils de financement mettre en œuvre pour assurer la transition vers un monde plus faible en émissions de carbone? »
Mardi 14 juin 2016, 16h30-18h00 Hôtel Bonaventure- Salle Mont-Royal
Aboutissement et étape majeure d’un long processus, l’accord adopté à Paris en décembre 2015 engage l’ensemble de la communauté internationale, les pays, mais aussi les entreprises et la société civile, à restreindre globalement leurs émissions de CO2 de façon à limiter la température moyenne de la planète à 2°C par rapport à son niveau pré industriel. Par cet accord, il est reconnu que les coûts et les risques du changement climatique dépassent largement ceux de son atténuation. Cela implique un cheminement progressif vers une économie mondiale faiblement émettrice de gaz à effet de serre. Les efforts nécessaires pour y arriver seront toutefois différents, en termes quantitatifs et qualitatifs, selon les pays et les régions. Les pays en développement, qui sont tout à la fois les moins responsables des émissions de CO2 et les plus affectés par le changement climatique, seront notamment confrontés à des défis particuliers pour s’adapter aux effets du changement climatique, alors que la mise en place de mesures d’atténuation dans ces pays pourrait encore majoritairement se faire à un coût relativement plus faible que dans les pays plus développés.
Au-delà de la claire volonté politique de tous et des défis technologiques que cela suppose, le financement de l’action climatique et la capacité à réorienter les investissements vers des projets plus sobres en carbone, et capables d’assurer une transition vers de nouveaux modèles de production et de consommation, seront essentiels. Les solutions qui permettront d’y arriver et leur mise en œuvre sont cependant loin d’être évidentes.
Quels sont les besoins de financement et d’investissements qui seront nécessaires pour assurer la transition vers un monde à faibles émissions de gaz à effet de serre? Quels sont les sources, les instruments de financement et les incitations qui permettront de mobiliser les montants de financement nécessaires et de les orienter de façon appropriée ? Quels sont les défis particuliers des pays en développement et les outils et sources de financement les plus adaptés pour les relever ?
Mots introductifs :
Modérateur :
Conférenciers :
