La formation proposée était destinée à des acteurs publics et privés issus de pays francophones d’Afrique au sud du Sahara concernés par le secteur de la santé, que cela soit au niveau national, régional ou des districts. Elle était également ouverte à des participants venant de secteurs importants pour la santé, tels que par exemple, les ministères des finances, du travail et des affaires sociales, de l’intérieur, de l’hydraulique et de l’aménagement du territoire.
Depuis l’adoption des Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD), d’importants progrès ont été accomplis en matière de santé dans les pays en développement, y compris dans ceux situés au sud du Sahara. Par exemple, en ces derniers, le taux de mortalité infanto-juvénile et le ratio de mortalité maternelle sont respectivement passés de 150 à 76 pour mille et de 800 à 540 pour 100.000 naissances vivantes en 2015. L’espérance de vie à la naissance a en moyenne progressé de 52 ans à un peu plus de 60 ans. Mais en dépit de ces avancées significatives, la situation sanitaire reste médiocre et les pays de la tranche inférieure des États à revenu intermédiaire, se trouvent confrontés à des contraintes protéiformes dont deux revêtent une importance particulière :
C’est dans ce contexte que les États ont adopté en 2015 le très ambitieux objectif 3 des Objectifs du Développement Durable (ODD), « Assurer une vie en bonne santé et promouvoir le bien-être pour tous à tout âge ». Les MNT et les traumatismes sont considérés comme des priorités urgentes de l’action et un défi pour le développement. Or, les maladies infectieuses sont aussi des facteurs de risque des MNT. Enfin, les succès enregistrés, lorsqu’ils existent, ne doivent pas être considérés comme acquis comme le montre l’augmentation de la résistance aux traitements et aux insecticides dans le cadre de la lutte contre le paludisme.
Premier volet en présentiel (Clermont-Ferrand, du 17 au 21 septembre 2018) - 30 heures autour de trois axes thématiques :
1- Lutte contre les maladies infectieuses dans le contexte du besoin de renforcement des systèmes de santé :
2- Efficience des interventions en santé dans un contexte de ressources limitées :
3- Maladies infectieuses et développement économique :
Second volet à distance (du 5 au 23 novembre 2018)
15 heures de cours et 15 heures de travaux individuels, avec interactivité en ligne des intervenants et des participants
Ce second volet comprend des compléments thématiques, des approfondissements méthodologiques et des études de cas combinant transversalement les trois axes du premier volet. Sur le plan technique et logistique, ce volet bénéficie des ressources de l’IHEDD en matière d’enseignement à distance et de plate-forme numérique.
L’évaluation pour l’obtention du certificat repose sur les deux volets du programme.
Les auditeurs ayant satisfait les exigences de cette évaluation se voient délivrer à l’issue de la formation le certificat des « Hautes études en développement durable », mention « Économie de la santé dans les pays en développement ».
L'IHEDD, administré par la Ferdi, est l'institut de formation du laboratoire d'excellence (LabEx) IDGM+ « Initiative pour le développement et la gouvernance mondiale » conduit avec l’Institut du développement durable et des relations internationales (Iddri) et le Centre d’études et de recherches sur le développement international (Cerdi).