Ce rapport dresse un état des lieux du financement multilatéral du développement. Il met en évidence les principales tendances et leurs implications, et énonce des recommandations visant à inscrire dans la durée son impact sur le développement, malgré les difficultés qui se multiplient.
Le webinaire s’est interrogé sur le poids que les sources de financement multilatérales et bilatérales accordent au niveau de vulnérabilité des pays, ainsi qu’à leur niveau de pauvreté dans l’allocation de leurs ressources.
La récente adoption de l’Indice de Vulnérabilité Multidimensionnelle (MVI) par les Nations Unies confirme l’importance d’une meilleure prise en compte de la vulnérabilité par les institutions de développement.
Une telle mesure désormais standardisée de la vulnérabilité constitue un outil à la fois d’analyse et d’action particulièrement utile pour ces institutions, notamment au regard des défis spécifiques auxquels les pays vulnérables, SIDS et PMA en tête, font face.
Il appartient désormais aux institutions de développement de mieux prendre en compte les enjeux liés à la vulnérabilité et d’adapter leurs pratiques en conséquence.
Organisé par la Ferdi en collaboration avec l’OCDE, ce webinaire s’est interrogé sur le poids que les sources de financement multilatérales et bilatérales accordent au niveau de vulnérabilité des pays, ainsi qu’à leur niveau de pauvreté dans l’allocation de leurs ressources.
Le webinaire a été introduit par une présentation de l’OCDE de son dernier rapport sur l’aide multilatérale qui dresse un panorama des réformes en cours du système international, à la fois les progrès accomplis et les défis restants. Parmi ces réformes, l’évolution nécessaire du traitement des enjeux spécifiques liés à la vulnérabilité des pays sera au cœur du webinaire.
Des éléments de réponses quant à la prise en compte de la vulnérabilité par les institutions multilatérales et bilatérales ont été apportés par la présentation des premiers résultats d’une étude en cours de la Ferdi sur l’impact de la vulnérabilité sur l’allocation de l’aide aux SIDS et à d’autres groupes de pays.
La parole a ensuite été donnée à des représentants d’institutions et des responsables de pays bénéficiaires pour qu’ils partagent leurs visions quant à la pertinence de mieux prendre en compte la vulnérabilité et quant aux réformes structurelles à mettre en place pour cela.