L’intervention de Bruno Cabrillac, Directeur général de la Ferdi, sur le thème du financement du développement en 2025, était structurée autour du sujet: un défi, une solution et les moyens de la mettre en œuvre.
Une solution: concentrer plus les ressources concessionnelles sur les pays les plus vulnérables, parce que c'est plus conforme à nos engagements, mais aussi parce que l'aide est plus efficace dans les situations de vulnérabilités
Comment: en prenant en compte la vulnérabilité pour cibler les pays bénéficiaires, mais aussi et surtout pour dimensionner les enveloppes par pays
Quelques publications Ferdi sur le sujet :
↪ Guillaumont P. (2025) Pour une utilisation efficace d’un indice de vulnérabilité multidimensionnelle dans le financement du développement, Ferdi, 96 p.
↪ Feindouno S., Guillaumont P. (2025) "Définir une liste de pays 'prioritaires' d’une aide bilatérale. Note méthodologique en référence à l’aide française", Ferdi Note brève B279, mars.
↪ Feindouno S., Guillaumont P. (2025) "Les multilatéraux allouent-ils leurs ressources concessionnelles en fonction de la vulnérabilité des pays, ainsi que leur revenu ? Comparaison avec les bilatéraux à travers une nouvelle mesure de la sélectivité", Ferdi Note brève B278.
Une solution: mieux mobiliser l'épargne des ménages, notamment en Afrique sub-saharienne, au service du développement. L'épargne formelle est essentiellement sous forme de dépôts dans les banques, trop peu rémunéré. Les banques prêtent essentiellement aux États et sont souvent sur-liquide, de sorte que l'investissement privé est sous financé.
Comment: créer un produit d'épargne réglementé attractif (faible risque, rémunération minimum) qui puisse financer l'investissement public ce qui incite les ménages à épargner et les banques à diversifier leurs ressources et surtout leurs emplois en finançant plus l'investissement privé. La communauté internationale peut appuyer ce type d'initiative.