Date : 1er juillet 2025
Heure : 12h30 – 14h00
Lieu : FIBES Sevilla Exhibition and Conference Centre – Room Side Event 23
Format : En présentiel
Organisateurs : Ferdi & République de Guinée
Cette session entend poser la question de la rationalité de l’allocation des ressources concessionnelles des bailleurs et celle liée de l’additionnalité des ressources concessionnelles dédiées aux biens publics mondiaux par rapport à celles pour le développement des pays pauvres et vulnérables.
Elle se basera sur une analyse des dernières évolutions de l’effort des bailleurs en faveur des pays pauvres et vulnérables. Elle interrogera plusieurs représentants de ces pays sur les éventuels arbitrages auxquels ils sont confrontés et sur l’adéquation des financements internationaux par rapport à leurs priorités, afin que, au-delà des intentions de la conférence de Séville, ils ne soient pas in fine les laisser pour compte de l’agenda 2030.
Le panel réunira des représentants de plusieurs pays pauvres et vulnérables et des bailleurs, ainsi que des chercheurs spécialisés sur le financement de ces pays.
Promouvoir un développement durable implique la poursuite de trois objectifs majeurs :
Ces objectifs nécessitent non seulement une importante mobilisation de ressources diverses (publiques, privées, concessionnelles ou non) généralement par des guichets de financement propres à chacun, mais aussi de réfléchir à qui doivent bénéficier ces différents flux ainsi mobilisés pour en optimiser l’efficacité.
La réponse à cette seconde question trop souvent négligée s’avère différente selon l’objectif poursuivi et les types de flux associés.
Promouvoir la santé et l’éducation d’une population, soutenir la croissance économique d’un pays ou atténuer le changement climatique de la planète sont tous des objectifs fondamentaux mais ces derniers répondent à des cadres normatifs spécifiques (enveloppes distinctes, besoins des bénéficiaires différents, modalités et instruments de financements adaptés à chaque objectif, responsabilités différenciées, etc.), même si, au niveau opérationnel, leur convergence peut être souhaitable.
Afin de garantir une utilisation optimale des ressources concessionnels, rares par nature, il est donc important que des règles d’allocation géographique propres à chacun des objectifs soient définies.
Question centrale
En l’absence de règles claires, il existe un important risque de distorsion dans l’allocation générale des flux de financements concessionnels entre pays, le financement des biens publics mondiaux étant susceptibles de distordre l'allocation de l'aide au détriment des pays vulnérables.
En effet, un système unique d’allocation des fonds ne ferait-il pas courir le risque d’une éviction des financements concessionnels octroyés aux pays pauvres les plus vulnérables moins concernés par l’objectif d’atténuation que celui de développement de son économie ?