La littérature sur l’instabilité macroéconomique couvre un champ extrêmement vaste se traduisant par un spectre très large de mesures utilisées pour appréhender ce phénomène. Le choix de la mesure de l’instabilité macroéconomique est généralement peu discuté sous prétexte que les différentes méthodes résultent en des scores d’instabilité fortement corrélés entre eux. Pourtant, si effectivement ces mesures semblent converger quand il s’agit de mesurer l’ampleur moyenne de l’instabilité, elles divergent significativement quand on s’intéresse à son asymétrie (dominance des chocs positifs ou négatifs) ou à l’occurrence des déviations extrêmes.