La capitale camerounaise a acueilli les travaux du séminaire de haut niveau organisé dans la perspective de réformer le dispositif de surveillance multilatérale en zone CEMAC.
Placé sous le patronage de Son Excellence Alamine Ousmane Mey, Ministre camerounais des finances, le séminaire a réuni durant trois jours divers acteurs du processus d’intégration économique, monétaire, financier et budgétaire de la CEMAC, notamment des délégués représentant les Etats membres et les institutions de la CEMAC (UMAC, UEAC), des représentants de l’UEMOA, des chercheurs, des universitaires de la Ferdi et de la Sous-région, des organisations intergouvernementales et de la société civile.
Le séminaire a permis de présenter les résultats de l'étude commandée en 2015 par la Commission de la CEMAC et réalisée par la Ferdi sur la «Viabilité budgétaire et renforcement du dispositif de la surveillance multilatérale au sein de la CEMAC» en vue de proposer un nouveau dispositif de la surveillance multilatérale.
Samuel Guérineau, Maître de Conférences - HDR au Cerdi-Université d'Auvergne, représentait la Ferdi lors de ce séminaire.
par Paul Tasong Njukang, Commissaire du Département des Politiques Economique, Monétaire et Financière de la Cemac
Le bon fonctionnement de la surveillance multilatérale repose essentiellement sur l’efficacité du dispositif institutionnel ainsi que la pertinence des critères et indicateurs de convergence retenus au niveau communautaire. C’est ainsi qu’au cours des travaux, une attention particulière a été accordée au respect des principes directeurs devant présider à la définition de critères adéquats, à savoir la pertinence, le réalisme et l’efficacité des critères. De plus, les caractéristiques spécifiques des économies de la Sous-région ont été dûment prises en compte ainsi que la nécessité d’une cohérence d’ensemble du dispositif.