Side event de 13h15 à 14h30, le 10 Juillet 2014
Patrick Guillaumont traitait plus particulièrement de la question "Comment la redéfinition de l'APD peut-elle améliorer la qualité de l'aide en favorisant une meilleure redevabilité ?"
Le concept d’aide publique au développement (APD) a 45 ans d’existence et a subi autant d’années de critiques, lesquelles ont été croissantes (voir en particulier Sévérino et Ray, 2011). Le débat a été publiquement ouvert par l’OCDE lors de la réunion à haut niveau du Comité d’aide au développement (CAD) en décembre 2012. Une nouvelle mesure de l’aide au développement devrait être proposée par le CAD lors de sa réunion de haut niveau en décembre 2014.
La mesure officielle de l’APD fait l’objet de deux types de critiques, qui peuvent être formulées sous forme de deux questions. Les conditions financières d’un flux justifient-elles qu’il soit considéré comme de « l’aide » ? Son objet justifie-t-il qu’il soit considéré comme de l’aide au développement ? La première question est celle de savoir s’il faut et si oui comment comptabiliser à côté des dons les prêts dits « concessionnels ». La seconde question est celle du contenu du flux hétérogène qualifié d’APD. Une troisième question, moins qu’une critique, a été récemment soulevée en liaison avec les deux autres: doit-on retenir tous les flux qui peuvent être qualifiés d’aide au développement quel que soit le niveau de développement de leur destinataire.