L'association ALFA a présenté ses missions et souligné la nécessité de développer davantage l'agriculture, l'élevage et l'agro-industrie en Afrique, en valorisant l'entreprise privée agricole. La Ferdi a mentionné les objectifs de sa Chaire Modernisation de l’agriculture en Afrique.
Les difficultés de financement pour les entreprises émergentes ou en développement en Afrique ont été entre autres soulignées :
· Ressources limitées des banques locales pour les crédits à moyen et long terme
· Banques de développement régionales souvent inopérantes
· DFI et fonds d'investissement réticents pour les montants inférieurs à 10 m€
Sur la base d’une étude réalisée en 2024 par la Ferdi pour le compte de l’UEMOA, la solution d’un fonds dédié, mixant des ressources publiques et privées, concessionnelle et aux conditions du marché, a été présentée.
Cette approche semble en ligne avec les nouvelles orientations du Gouvernement français pour renforcer le partenariat international, en passant d'une logique d'assistance à un modèle de co-investissement dans des projets productifs.
La poursuite de l'initiative FARM-Secteur privé confiée à PROPARCO, qui a connu un succès en 2023 et 2024, avec une garantie de 64m € a semblé souhaitable. 85% des ressources sont déjà engagés, démontrant la demande pour des prêts de 1 à 3 m€. Un dispositif d'accompagnement pour aider à la structuration des projets, en synergie entre l'AFD et PROPARCO, serait certainement le bienvenu.
Enfin, la Ferdi et ALFA ont exprimé leur intérêt pour les décisions du Conseil présidentiel du 5 avril dernier, notamment en faveur de la souveraineté alimentaire en Afrique, de l'innovation, de l'entreprenariat africains et la préservation du climat et de la biodiversité, en cohérence avec les objectifs de la Fondation et de l'Association.
La délégation a ainsi exprimé le souhait de leurs institutions de participer aux réflexions sur la définition et la mise en œuvre de la nouvelle politique publique de partenariat et de solidarité internationale.