What goals for post-2015 development? Progress report and integration of environmental sustainability

February 15, 2013, Paris

Ferdi and Iddri, partners in IDGM, and with the sustain of French Ministry of Foreign Affairs have organised a thematic consultation on environmental sustainability.


With two years to go until the global deadline of 2015, the United Nations have launched a series of consultations aimed at defining the framework and content of the future post-2015 agenda. One of the subjects identified as being of special importance is the sustainability of our environment. In December, UNDP and UNEP, in partnership with France and Costa Rica, thus launched an online consultation on this subject (http://www.worldwewant2015.org/sustainability).

Ferdi, Iddri and French Ministry of Foreign Affairs have organised a thematic consultation on environmental sustainability. This workshop brought together the key academics, ministers, politicians, NGOs and think tanks involved in these discussions. After taking stock of the negotiations underway and examining the discussions on the major challenges for the post-2015 agenda, the afternoon  focused more specifically on environmental sustainability in the future agenda.


Les grands défis de l’agenda post-2015

Parmi les sujets négligés des OMD, sécurité et environnement ont été plus particulièrement abordés lors de cet atelier.
Compte-tenu des liens étroits entre développement et sécurité, l’atelier a souligné l’importance d’une approche intégrée fondée sur l’appui à l’institutionnel et la sécurisation du financement des programmes sociaux dans les pays pauvres et fragiles, et étendue à 4 domaines: eau, énergie, urbanisation, et agriculture.

L’intégration de la durabilité environnementale au sein d’un agenda développement pose problème puisque : - Il existe aujourd’hui peu d’évidences d’une compatibilité entre biodiversité et développement. Trouver des solutions nécessite de mieux analyser les liens et les canaux de transmission entre ces deux dimensions, notamment par l’élaboration d’outils de mesure tel celui présenté par la Ferdi sur la vulnérabilité structurelle au changement climatique.

- Face au caractère incomplet de l’OMD 7, la tentation est grande de vouloir multiplier les objectifs et les indicateurs, d’autant que renoncer à certains éléments de la biodiversité est contestable. Cependant, le besoin de rationalisation des objectifs incite à l’élaboration d’un objectif englobant visant à tout protéger en espérant que celui-ci enclenchera des mécaniques vertueuses pour la protection de la biodiversité.
  - Cette intégration passe par une incitation au changement de modèle de production en faveur d’une croissance verte dans tous les pays ; l’agenda post-2015 doit aller dans ce sens. La mise en application d’un agenda de développement vert pourra s’appuyer sur les recommandations méthodologiques de l’OCDE et devra compter sur une réforme des règles de l’OMC, notamment en matière de propriété intellectuelle et de protection et d’exploitation du capital naturel. 

Au-delà des indicateurs, il apparaît que les questions de méthode pour atteindre les futurs objectifs préoccupent. L’éventuel successeur de l’OMD 8 devra à ce titre être plus normatif. Par ailleurs, il a été souligné que le futur agenda ne pourra répondre à tous les problèmes de la planète et qu’il est important de considérer pour l’ensemble des sujets l’ensemble des enceintes de dialogue et de décisions, y compris hors du champ multilatéral et y compris celles pour lesquelles 2015 n’est pas nécessairement un jalon. Il a été souligné également la nécessité de mieux équilibrer le principe de souveraineté (qui prévaut à l’ONU notamment) avec celui d’interdépendances d’un monde globalisé, au risque de courir à l’échec des négociations internationales.