Sept ans et six autres Conférences Internationales sur le Climat (COP) après celle de 2015, après des rapports du Groupe d’Experts sur le Climat (GIEC) de plus en plus inquiétants sur l’évolution de la situation, l’optimisme de la COP21 semble retombé pour au moins trois raisons. D’abord, les pays les plus riches ont pris du temps pour s’appliquer à eux-mêmes, à leurs entreprises et à leurs citoyens les mesures qu’ils avaient eux-mêmes définies en en sous-estimant les difficultés d’application, les coûts et les réticences des agents concernés : des retards se sont donc accumulés, variables selon les pays, entre les performances et les prévisions...