Cinquante ans d’évolution de la fécondité à Niakhar (1963-2012)

Fondé en 1962 en zone rurale à 150 km de Dakar, l'observatoire de Niakhar est le plus ancien observatoire de population en Afrique encore en activité. Au coeur d'une histoire scientifique et humaine originale, il a permis d'assurer le suivi sanitaire, démographique, social, économique et environnemental de plus de deux générations. En revisitant 50 années de recherche sur le site de Niakhar, cet ouvrage décrit et analyse la construction de cette plate-forme d'observation prospective pluridisciplinaire et propose des pistes d'évolution méthodologique et de gouvernance pour la recherche.Introduction du chapitre Cinquante ans d’évolution de la fécondité à Niakhar (1963-2012)Le but de cet article est de faire une synthèse sur les tendances de la fécondité à Niakhar sur 50 ans, entre 1963 et 2012, et de les présenter dans une perspective comparative. La comparaison porte d’abord sur l’environnement sénégalais, en particulier le milieu rural du Centre Sénégal (l’ancien Sine-Saloum), mais aussi sur des données plus générales, en particulier en ce qui concerne la fécondité naturelle. L’étude vise aussi à répondre aux questions suivantes : quel était le niveau de la fécondité naturelle à Niakhar ? Depuis quand la fécondité baisse-t-elle ? La zone de Niakhar est-elle différente du milieu rural du Sine-Saloum ? La population a-t-elle bénéficié de la présence de l’équipe de recherche ? Cette étude fait suite à de nombreux travaux sur la fécondité à Niakhar (BIANCO 2003 ; BUIATTI 2012 ; CANTRELLE & LERIDON 1971 ; CANTRELLE & FERRY 1979 ; CANTRELLE 1980 ; DELAUNAY 2000 ; DELAUNAY & BECKER 2000 ; DELAUNAY et al. 2006).En lecture sur : http://www.editions.ird.fr/
Citation

Garenne M., Cantrelle P., Delaunay V., Becker C. (2018). Cinquante ans d’évolution de la fécondité à Niakhar (1963-2012), In : Delaunay V., Desclaux A., Sokhna C. (éd.). Niakhar, mémoires et perspectives. Recherches pluridisciplinaires sur le changement en Afrique. Marseille, Éditions de l’IRD et Dakar,  L’Harmattan Sénégal. Chapitre 8, pp. 181-196