Le premier a trait à la rapidité d’action des banques centrales des grandes puissances occidentales et à leur objectif en termes d’inflation. Il est vrai qu’on pourrait reprocher à ces institutions d’avoir trop attendu avant d’engager la lutte contre l’inflation à travers une hausse rapide et importants des taux directeurs. Pour leur décharge, cette décision remettait en cause la politique « accommodante » suivie depuis une quinzaine d’années et les risques d’un tel changement radical ont dû générer beaucoup d’analyses et d’hésitations. [...]