La vingt-et-unième Conférence des Parties (COP21) à Paris, en novembre dernier, a débouché sur un accord qui s’appuie en partie sur une approche où les pays poursuivront des engagements volontaires non contraignants. Bien que cet accord constitue une nouvelle étape sur la longue et difficile route des négociations climatiques, de l’avis de tous, le compte n’y est pas. Les engagements formulés dans les INDCs («intended nationally determined contributions ») ne sont pas suffisants pour espérer limiter le réchauffement climatique à 2oC. La récente publication « Vers une Politique du Climat Réaliste et Efficace »[1], à laquelle un ensemble d’experts a contribuée et qui s’adresse à un public de non-initiés, fait l’inventaire des principaux points de blocage et présente des recommandations politiques en vue de parvenir à une politique du climat réaliste et efficace... [1] Sous la direction de Scott Barrett, Carlo Carraro et Jaime de Melo, Economica, 2015.
Babonneau, F., Alain Haurie, A. et Vielle M. (2016) "Vers une politique du climat réaliste et efficace : à la lumière de la théorie des jeux", Ferdi Note brève B149, juin 2016