Ce séminaire de deux jours vise à présenter les actions réalisées pour les administrations partenaires, et à les replacer dans le contexte plus large de la digitalisation des finances publiques par l'utilisation des données.
Céline de Quatrebarbes, Directrice du développement et de l'innovation de l'Institut des Hautes Études du Développement Durable IHEDD-Ferdi a présenté, le premier jour du séminaire, la co-construction du parcours de formation en science des données destiné aux administrations fiscales et douanières.
Au cours des trois années de mise en œuvre du projet DATAFID (mars 2021-avril 2024) durant lesquelles l'IHEDD-Ferdi a été sollicité pour le volet formation, 208 certificats de co-construction ont été remises aux administrations partenaires de Côte d'Ivoire, Mauritanie, Niger et Togo.
L'intervention de l'IHEDD-Ferdi a été enrichie par le témoignage de Kwami Obossou, Directeur du cadastre, de la conservation foncière et de l'enregistrement de l'Office togolais des recettes, qui a partagé l'expérience de l'institution en la matière.
Le projet DATAFID (Data dans les Administrations Fiscales et Douanières), financé par la Direction générale du Trésor et mis en œuvre par Expertise France, a cherché à intervenir sur des « nouvelles » façons d’accompagner la mobilisation des ressources intérieures. Deux axes de travail ont été identifiés :
Ces sujets ont été au cœur d’activités réalisées dans six pays d’Afrique de l’Ouest et Centrale (Cameroun, la Côte d’Ivoire, la Mauritanie, le Niger, le Sénégal et le Togo) avec le concours d’administrations publiques françaises (DGFIP, DGDDI, INSEE) et de structures tierces (Afristat, Numéricité, FERDI et OMD). Débuté en mars 2021, DATAFID prend fin en avril 2024.
Il a donc été proposé d’organiser un événement de clôture du projet DATAFID, qui permette d’une part de présenter les actions mises en œuvre au service des administrations partenaires, et d’autre part de repositionner ces travaux dans un cadre plus global de digitalisation des finances publiques impulsée par l’exploitation des données à travers des regards croisés entre acteurs publics, experts du numérique, société civile et partenaires internationaux.